Chaque mois d’octobre, la France se mobilise à travers deux événements porteurs de sens. Octobre Rose, campagne nationale pour le dépistage et l’accompagnement des personnes touchées par le cancer du sein, et la Journée Nationale de la Résilience, qui vise à renforcer la culture de prévention et de reconstruction face aux crises.
Ces deux mouvements rappellent une réalité fondamentale : survivre à l’épreuve ne suffit pas, il faut aussi trouver les ressources pour se reconstruire intérieurement. C’est ce que l’on appelle le processus de résilience, un chemin qui ne peut pas s’enseigner comme une compétence technique, mais qui peut être accompagné avec humanité et professionnalisme.
La Journée Nationale de la Résilience : un enjeu collectif
Instituée en 2022, la Journée Nationale de la Résilience invite citoyens, associations et institutions à développer une culture commune de prévention, de préparation et d’adaptation face aux risques. Elle met en lumière la nécessité pour nos sociétés de savoir traverser et dépasser les crises – qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de pandémies ou d’événements collectifs bouleversants.
Cette démarche s’inscrit dans un cadre national, coordonné par le gouvernement français, que vous pouvez découvrir sur la page officielle dédiée à la Journée Nationale de la Résilience.
Cette dimension collective fait écho au vécu individuel : tout comme une personne touchée par un cancer ou un psychotraumatisme peut s’engager dans une reconstruction, une communauté peut également apprendre à se réorganiser, à se soutenir et à renaître après l’épreuve. La résilience apparaît ainsi comme un processus partagé, qui se déploie à la fois dans l’intime et dans le collectif.
Quand la guérison médicale ne suffit pas
Après un cancer ou un autre choc majeur, la guérison médicale ne suffit pas toujours à effacer les blessures invisibles. Beaucoup de personnes se heurtent alors à un stress post-traumatique marqué par des peurs persistantes, une perte de confiance, des cauchemars ou encore des reviviscences psychologie douloureuses.
Ces symptômes font partie intégrante du vécu du psychotraumatisme et rappellent que la souffrance psychique doit être pleinement reconnue et accompagnée. Car il ne s’agit pas seulement de “tenir” coûte que coûte, mais bien d’entrer dans un processus de résilience : un chemin qui permet de redonner sens à son histoire, de retrouver une stabilité intérieure et, parfois, de s’ouvrir à une reconstruction profonde, voire à une véritable renaissance.
Ainsi, la blessure n’est plus seulement un fardeau figé, mais peut devenir l’occasion d’habiter autrement sa vie, avec une conscience renouvelée de soi et de ses ressources. C’est tout l’enjeu de la guérison émotionnelle après le cancer, que vous pouvez découvrir dans cet article : « La guérison émotionnelle après le cancer : stratégies pour retrouver la confiance en soi et la joie de vivre ».
La Méthode RésiliAnce© : une approche née de l’épreuve
La Méthode RésiliAnce© a été développée par Marie Hélène Dini, à la suite de son propre parcours de cancer du sein. Confrontée à l’épreuve, elle a créé une approche unique pour accompagner le stress post-traumatique.
Cette méthode repose sur les apports des thérapies brèves, de la psychologie humaniste et des neurosciences. Elle se distingue par son approche novatrice : là où certaines thérapies comme l’EMDR amènent la personne à se confronter directement à son trauma pour le retraiter, la RésiliAnce© choisit une autre voie. Elle ne travaille jamais sur le traumatisme lui-même, mais à côté de lui, en accompagnant la personne dans son processus de résilience.
Cet accompagnement vise à faciliter et accélérer la reconstruction intérieure, en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux :
1. Identifier et mobiliser les ressources, internes et externes, qui permettent à la personne de retrouver un ancrage solide ;
2. Donner du sens au vécu, en transformant la douleur en une expérience intégrée, compréhensible et porteuse de sens ;
3. Passer en croissance post-traumatique, c’est-à-dire accéder à une renaissance, à une nouvelle conscience de soi, où l’épreuve n’est plus seulement subie mais devient un tremplin vers un autre rapport à la vie.
Ainsi, la Méthode RésiliAnce© ne cherche pas à réactiver la blessure, mais à accompagner un mouvement de vie, en soutenant le processus naturel de résilience qui existe déjà en chacun de nous.
Aujourd’hui, cette méthode est transmise au sein du Centre MHD Accompagnement grâce à une dynamique unique de transmission mère-fille. Aux côtés de Marie-Hélène, sa fille Alice Dini contribue à faire vivre et diffuser la méthode, garantissant sa continuité et son évolution.
Le Centre MHD Accompagnement : un lieu de soin et de formation
Le Centre MHD Accompagnement à Annecy est à la fois :
· Un lieu d’accompagnement individuel et d’Ateliers RésiliAnce©, destinés aux personnes ayant traversé un cancer, un deuil, un accident ou un traumatisme de l’enfance ;
· Un organisme de formation certifié, qui transmet la Méthode RésiliAnce© et forme des praticiens capables d’accompagner leurs patients ou clients dans ce processus.
Cette double mission fait du Centre un espace unique : accompagner et former, pour que la résilience se diffuse bien au-delà de ses murs.
Conclusion : de la blessure à la force partagée
Octobre Rose et la Journée Nationale de la Résilience nous rappellent que les épreuves, qu’elles soient individuelles ou collectives, laissent des traces profondes mais peuvent aussi devenir des points d’appui pour se reconstruire. La résilience n’est pas une capacité figée : c’est un processus vivant, qui peut être accompagné, soutenu et nourri.
La Méthode RésiliAnce©, créée par Marie Hélène Dini à la suite de son cancer du sein, illustre cette possibilité : transformer une blessure en une voie de renaissance et de nouvelle conscience de soi. Grâce à une transmission mère-fille unique, cette méthode continue d’évoluer et de s’incarner dans une démarche profondément humaine.
Ainsi, la résilience ne se limite pas à l’intime : elle est aussi une dynamique collective, un mouvement qui relie l’individu et la société, et qui nous rappelle que, de la douleur, peut émerger une force nouvelle.